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Anastasia est une jeune femme avec un fort caractère, le genre de nana qui dira ce qu'elle pense et de n'importe quelle manière, du moment que c'est dit. Elle prends rarement des pincettes, elle est franche et parfois blessante mais, elle est comme ça. C'est loin d'être un cœur de pierre, elle montre seulement ce qu'elle veut mais, si on la connait un minimum, on sait que c'est une femme joviale, dynamique et qui rigole tout le temps. Il faut juste savoir être patient et fouiller un peu en elle. Oui elle paraît froide, elle vit pour un métier qui est loin d'être facile, il est difficile de savoir ce qu'elle a en tête mais Ana, c'est une battante hors-pair. C'est la femme qui pourrait déplacer des montagnes pour les gens qu'elle aime, qui n'attend jamais rien en retour, qui est d'une gentillesse à en perdre les cheveux malgré ce qu'on pourrait croire. C'est un faux cœur de pierre, en faite. ☼ Son métier, c'est sa passion. Certains ont du mal à comprendre comment elle peut avancer par rapport à son traumatisme lorsqu'elle était jeune en faisant ce métier, mais elle bien au contraire, c'est son meilleur moyen. Elle fait des horaires grotesques, travaille la nuit et le jour, enchaîne des journées de boulot, n'arrête jamais tant qu'une enquête n'est pas terminée. Elle ne s'arrête jamais, sauf pour ses amis et sa famille. Certains lui disent de lever le pied, d'autre qu'ils ne l'ont jamais vu aussi heureuse que depuis qu'elle travaille là dedans. Ce dernier lui à également permit de se forger un caractère de pierre, afin d'affronter les pires situations qu'elle est mener à voir. Beaucoup pensent qu'elle cache un mal-être derrière tout ça mais bien au contraire, son métier lui permet d'avancer, elle accomplit de bonnes choses à chaque fois qu'une enquête se termine et à chaque fois, c'est un nouveau pas vers sa guérison. ☼ Ana pratique beaucoup de sport, c'est une obligation dans son métier mais également pour son bien-être. La boxe est le sport quelle pratique le plus, pour plusieurs raisons qu'il est inutile de lister. Elle fait aussi beaucoup de natation, de course à pied et de fitness, elle prend soin de son corps et aime tout de même être féminine lorsqu'elle le peut. ☼ Bien heureusement, Anastasia a une vie en dehors de son métier, bien que parfois difficile. Elle a rendez-vous une fois voire deux fois par semaine avec ses "amis d'enfance" ou "les survivants" entre autres. Ils sont cinq amis à avoir vécus le même massacre est à s'en être sortie avec des séquelles pour certains et pour d'autres non. Mais lors de leur réunion qui pourrait paraître morbide, ils parlent de tout, ils refont le monde à leur façon. Depuis la commémoration où ils ont étés réunis pour la première fois après le drame, ils ne se sont plus jamais quitté, quelque chose de fort les lies entre eux, c'est évident. Pour Anastasia, c'est son point d'encrage, elle les aime plus que du tout et a besoin d'eux pour avancer. ☼ Fanatique de cuisine, la jeune Lyons adore créer de nouveau petit plat. Elle n'a malheureusement pas grand monde à faire profiter, mais cela lui plaît quand même. Si, son chien adore ses plats, c'est évident. Il lui arrive de se lever à trois heures du matin lorsqu'elle n'arrive pas à dormir pour cuisiner un plat qui lui est venu en tête, d'un coup. ☼ L'amour et Anastasia, ce n'est pas le meilleur binôme. Elle laisse très peu de place à ce sentiment dans sa vie, elle ne saurait trop dire pourquoi, mais ça l'effraie au plus haut point. Déjà fiancée auparavant mais, lâché comme la dernière des connes, elle a du mal à penser que les hommes soient différents de ce qu'elle a connu déjà, pourtant elle se rêve à imaginer un bel homme rien qu'à elle, au fond elle y croit toujours un peu Ana.

Sa main dans celle de sa mère, Anastasia se tenait là, devant le maire de la ville, ce fameux 27 avril 1996. Agée de neuf ans et demi, la jeune brune aux cheveux long et bouclés ne pleurait pas, parce qu'à cet âge là on ne comprends pas toujours. Elle avait pourtant vécu un enfer, elle ne dormait plus toute seule et ne voulait plus se trouver seule tout court, mais pleurer à cet instant-là, elle n'y arrivait pas. Sa maman lâchait sa main pour la laisser s'avancer avec ses treize autres camarades, les treize autres survivants à cette tuerie pour qu'ils posent tour à tour des roses rouges sur le nom des victimes, leur camarade de classe. iris, c'était la copine d'Anastasia, elle était assise à côté d'elle en classe, comme toujours. Mais elle ne le serait dorénavant plus jamais. Ana déposait sa rose sur le nom de ses amis et s'en allait retrouver sa famille, le regard triste. Un dernier regard vers ses autres amis et la jeune brune comprit à ce moment-là que certains d'entre eux, certains des survivants, deviendraient des personnes chères à sa vie.

La vie de la jeune Anastasia débuta réellement après ce 27 avril 1996. Jusque là bien trop jeune pour avoir des idées sur son avenir, elle n'avait aucune idée de ce qu'elle voudrait faire plus tard. Et pourtant, après tout ça, elle sû. C'était devenu comme une évidence et tout cela grâce à un seul homme. Il s'agissait d'un policier présent le jour du drame. Encore à terre, pleins de monde allait et venait dans cette salle de classe alors que la jeune Anastasia était encore allongée au sol, pleurant de douleur à cause de la balle logée dans sa cuisse. C'est à ce moment-là qu'un jeune policier vient à elle, la prit contre lui pour l'amener en dehors de l'école, jusqu'à un camion de pompier. Pendant le trajet qui ne dura qu'une minute tout au plus, elle sentait l'étreinte rassurante de l'homme sur elle, qui lui murmurait que tout allait bien et qu'elle allait guérir très rapidement. Il avait été là pour elle, l'avait rassuré et calmer et cela Ana ne l'oubliera jamais. C'est pour ce rôle-là, cette image là, ce travail-là qu'elle se prit de passion pour ce métier, malgré toute la mauvaise réputation qu'il y a autour. Mais c'était désormais ainsi, voilà qu'une victime survivante allait devenir la même personne que celui qui lui avait probablement sauvé la vie, elle adorait cette idée.
Anastasia vient d'une famille native de Lewisburg de plusieurs générations, il s'agit donc de sa terre natale et elle n'a jamais eu l'intention de partir d'ici, même après tout ce qui s'est passé. Des parents aimants et avec des valeurs, elle a été élevée avec une éducation relativement stricte mais principalement dans l'écoute de l'un et de l'autre. Aucun mensonges, aucune trahison, chacun se dit tout et il n'y a aucun secret pour rien. Si quelqu'un ne va pas bien, on se doit d'être présent pour l'autre, c'est comme ça et Ana n'a jamais eu de mal avec ça. Elle aime sa famille, ils sont tout ce qu'elle de plus précieux dans sa vie et pour rien au monde elle ne se brouillerait avec eux, même si son métier était source d'embrouille lorsqu'elle l'a choisit après ses études de droit. Femme de caractère, elle a tout de même rencontré l'amour une fois dans sa vie, enfin, le vrai amour entendons-nous bien. Elle est restée quatre ans avec et du jour au lendemain, il est parti pour une autre sans même lui donner d'explications. Il n'en fallut pas plus à la brune pour décider que les hommes étaient tous des cons qui ne pensaient visiblement pas avec le cerveau mais avec autre chose. Pourtant dans le fond, elle est persuadée qu'il existe encore des hommes bien, bon et honnête, elle y croit toujours mais préfère montrer l'inverse, il paraît que les choses arrivent lorsqu'on s'y attends le moins, n'est-ce pas ? Et puis, quel homme voudrait partager sa vie avec une flic obsédée par son boulot, qui plus est dangereux ? Pas beaucoup. En tout cas celui qui le fera, elle se mariera avec c'est certain.
La vie d'Ana est un mélange d'action, d'amour, de péripéties et de moments d'amitiés. Malgré une enfance rythmé par des événements tragiques, aujourd'hui, vingt-ans après elle a avancé pour laisser place à une vie dont elle rêvait malgré tout. Il lui manque certaines choses pour être pleinement satisfaite mais l'important est qu'elle soit bien ainsi, entouré de personnes qu'elle aime et qu'elle fasse ce qui lui plaît. Mais oui, on sait, l'avenir est incertain pour tout le monde... qui vivra verra.

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